Le coin des parents : Affronter les terreurs nocturnes

Le coin des parents : Affronter les terreurs nocturnes

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Les terreurs nocturnes sont souvent impressionnantes et peuvent être confondues avec les cauchemars. Découvrez tous nos conseils pour aider à prévenir ce trouble.

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Le coin des parents : Affronter les terreurs nocturnes

13 mars 2019

Conseils

Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l’enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Elles sont souvent impressionnantes et on les confond parfois avec les cauchemars.

Mais la terreur nocturne n'est pas un rêve qui provoque des émotions négatives, telles que la peur, la colère ou la tristesse. Elle provoque une peur intense, mais sans raison apparente. Il faut noter que les terreurs nocturnes se produisent entre 1 à 3 heures après le début de l’endormissement pendant la phase de sommeil lent IV, tandis que le rêve d’angoisse se produit pendant le sommeil de stade II et le cauchemar dans la seconde partie de la nuit, pendant le sommeil paradoxal.

Affronter les terreurs nocturnes de mon enfant

Pendant une terreur nocturne, l’enfant n’a pas conscience de la présence de ses parents, car il n’est en fait pas réellement réveillé. Les terreurs nocturnes durent environ de 1 à 5 minutes (mais elles peuvent être plus longues chez certains enfants). Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne, il faut toutefois rester à ses côtés afin de s’assurer qu’il ne se blesse pas.

Pendant une terreur nocturne, l’enfant peut :

  • crier, et même hurler
  • sembler terrifié
  • être assis dans son lit
  • avoir les yeux grand ouverts, mais son regard est vide
  • avoir un discours qui n’a aucun sens
  • être agité, désorienté et en sueur
  • être agressif
  • ne pas supporter qu’on le touche ni qu’on le tienne

Affronter les terreurs nocturnes de mon enfant

Une fois l’épisode terminé, tous ces signes disparaissent et l’enfant se recouche rapidement, sans difficulté et sans se rendre compte de la présence de ses parents. S’il se réveille totalement, il est souvent perdu et inquiet, particulièrement si ses parents semblent perturbés par ce qui vient de se passer. Le lendemain matin, la plupart des enfants n’ont aucun souvenir. Mieux vaut d’ailleurs ne pas leur en parler pour éviter de les inquiéter.

Les terreurs peuvent survenir quand l’enfant se couche plus tard que d’habitude ou qu’il est très fatigué, quand il cesse de faire des siestes ou quand ses habitudes de sommeil changent quand il vit des changements dans son quotidien qui le rendent anxieux (séparation, déménagement, changement de garderie, etc.) ou quand il y a une difficulté d’origine physique (maladie, asthme, fièvre...etc).

Les enfants qui ont fait des terreurs nocturnes dans la petite enfance ont plus de chance de développer du somnambulisme. Ils sont également plus enclins à parler durant leur sommeil. Habituellement, le somnambulisme disparaît peu à peu à l’adolescence pour parfois reprendre à l’âge adulte.

Il se peut également que les enfants ayant fait des terreurs nocturnes fassent pipi au lit (énurésie nocturne). Ce trouble disparaît habituellement vers 10 ans.

Que faire pour aider prévenir ce trouble ?

Affronter les terreurs nocturnes de mon enfant

Ce sont des épisodes transitoires qui disparaitront à la sortie de l’enfance. Il n’existe donc aucun traitement médical mais elles peuvent être diminuées en suivant les conseils cités ci-dessus.

-> Assurez-vous que le rituel du coucher l’apaise. Si votre enfant a cessé de faire des siestes, recommencez à le coucher en après-midi et réduisez peu à peu la durée de ses siestes ou faites-lui faire des « temps calmes ».

-> Évitez qu’il regarde des dessins animés effrayants et mettez de côté les histoires angoissantes pour le moment.

-> Vous pouvez favoriser une meilleure détente avec des exercices de respiration simples, par exemple. Beaucoup de livres pour enfant traite de ce sujet et vous aideront à les mettre en place.

-> Et évitez, autant que possible, les situations stressantes.

Si elles perdurent, n’hésitez pas à consulter votre médecin.

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